Le site idealwine.com propose actuellement en vente privée certains vins de Stéphane Tissot, l’un des grands noms du Jura : http://www.vente-privee-idealwine.com/index_offre.php?o=213
Si vous ne les connaissez pas, et que vous n’avez pas l’habitude d’aller dans le Jura, sachez que les vins issus de ce domaine méritent qu’on s’y attarde… même si je ne suis pas certain que les tarifs proposés par idealwine.com ne sont pas forcément si intéressant.
Alors qu’en ce premier week-end d’avril démarrait la course folle des dégustations des primeurs 2012, dans les imposants chais du château Pontet-Canet, se tenait une dégustation bien différente de ce que connaît Bordeaux en ce moment. Sous la présidence de l’Alsacien Olivier Zind Humbrecht, des vignerons de Biodyvin étaient présents pour faire découvrir les vins du millésime 2012.
Derrière les bouteilles, Françoise Bedel (Champagne), Thierry Michon (Fiefs Vendéens), Emmanuel Cazes (Roussillon) ou encore Alain Moueix (Saint-Emilion) étaient invités par Alfred Tesseron, propriétaire de Pontet-Canet, afin de dévoiler les tendances en biodynamie sur le millésime en cours. A noter, tous les vins de Biodyvin sont présentés au château Fonroque mardi et mercredi, chez Alain Moueix. Issus de toutes les régions viticoles françaises, ces vignerons ont une conviction commune : en travaillant en agriculture biodynamique, la qualité d’un vin devient incomparable.
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Pour lire la suite : http://www.terredevins.com/pontet-canet-des-primeurs-en-biodynamie/
Le Domaine de la Tournelle est incontestablement l’un de mes coups de coeur dans les vins du Jura depuis quelques mois maintenant…
Installé à Arbois, Evelyne et Pascal Claret produisent des vins qui leur ressemblent, dans le respect de leur environnement et dans une production à taille humaine. Si vous passez par Arbois, n’hésitez pas à passer les voir, ils ont même ouvert un bistrot où il est possible de goûter (et acheter, bien sûr) leurs vins, mais aussi de grignoter un morceau et de gouter des vins d’autres régions qui sont faits dans le même esprit, à savoir : élaboration de vins naturels, à partir de raisins cultivés en agriculture biologique (certification AB depuis 2010) et selon les principes de la biodynamie (les Claret sont membres de l’AVN, l’association des vins naturels).
Parmi leurs différentes cuvées, je vous en conseille en particulier trois :
– Terre des Gryphées, un Chardonnay cultivé sur un terroir très argileux sur marnes grises du lias (rendement de 35 à 40 hl/ha) : ce vin au nez d’agrumes et d’amandes, est à déguster à 12 °C sur des poissons, des viandes blanches en crème, des fruits de mer ou simplement en apéritif ; il fera une parfaite entrée en matière pour ceux qui souhaiterait découvrir les vins du Jura.
– Les Corvées sous Curon, un chardonnay produit sur un terroir de graviers gras, argile riche en graviers calcaire sur marnes du lias au lieu dit « les Corvées sous Curon » (rendement de 40 hl/ha) : vin de grande garde, plus typé que le précédent avec un nez fruité et des notes grillées, il se dégustera sur des poissons fins ou sur un homard breton, ou avec un Mont d’Or au four (une “boîte chaude”).
– Fleur de Savagnin, un 100% savagnin, toujours ouillé donc non oxydatif, cultivé sur marnes grises (rendement de 35 à 40 hl/ha) : ce vin, au nez pur et minéral (notes de pomme, de poire et de fleurs blanches), se dégustera à 12° C sur des plats asiatiques ou épicés, et il sera là aussi très bien avec “boîte chaude”.
Quelque soit le vin du Domaine de la Tournelle que vous choisirez, vous avez ici l’assurance d’une belle découverte et d’un vrai plaisir gustatif. N’hésitez pas à vous faire plaisir…
Tronches de vin
Tronches de vin est un ouvrage collectif rédigé par 5 blogueurs éminents, pour qui les vins « nature » sont surtout le fruit du travail de vignerons passionnés et passionnants.
Sous-titré « le guide des vins qu’ont d’la gueule », vous retrouverez donc dans ce livre le portrait de plus d’une centaine de vignerons de France, et parfois d’ailleurs.
Les vins du Mas Coutelou
Si je n’ai pour l’instant goûter les vins que d’une dizaine de ces vignerons, je sens déjà qu’il y a là de quoi se régaler… Mes premiers coups de coeur : Jean-François Coutelou du Mas Coutelou en Languedoc et son Vins des Amis, Lilan et Sophie Bauchet du Château des Bachelards dans le Beaujolais et leur Moulin à Vent, sans oublier Stéphane Tissot dans le Jura et ses Savagnins et Vin Jaune…
Je me suis fixé un défi : essayer de goûter au moins un vin de chacun de ces vignerons ! Il me reste du boulot, mais je me donne quelques mois (ou années ?).
Les Calcinaires, qui se déclinent en rouge et en blanc, est en quelque sorte le premier vin du Domaine Gauby. Ce domaine du Roussillon est situé à 20km au nord-ouest de Perpignan et il s’étend sur environ 85 hectares dont 45 hectares de vignes pouvant aller jusqu’à 120 ans, le reste étant comprenant prairies, forêts de chênes et de garrigues.
Cultivé en biodynamie, ce domaine est devenu une référence dans la région grâce à sa cuvée La Muntada. Ses terroirs, situés entre 150 et 200 mètres d’altitude, dominent la mer Méditerranée à une vingtaine de kilomètre à l’est, profitant ainsi d’une véritable influence marine.
Les Calcinaires blanc est un Vin de Pays des Côtes Catalanes, composé de 50% de muscat, 20% de macaque et 30% de Chardonnay. Le rendement est de 20 à 25 hl/ha et les vendanges sont manuelles en caisse avec tri à la cave sur table.
J’ai récemment gouté le 2010, que je conseille de boire avant 2013. En bouche, ce vin est très minéral avec une certaine amertume, et l’on sent poindre des notes florales en arrière bouche. C’est un vin rafraichissant, à servir frais (entre 10 et 12°) et qu’il est conseillé d’ouvrir 30 à 45 minutes avant de le boire et mieux encore de le carafer (oui, ça se fait aussi pour les vins blancs). Peut-être pas le meilleur rapport qualité/prix de la région, car un peu cher… Ce vin peut se boire en apéritif, sur des poissons grillés ou de la cuisine méditerranéenne.
Les Calcinaires rouge est le grand classique du domaine : il s’agit d’un Côtes du Roussillon Villages, composé de 15% de grenache noir, 10% de carignan, 25% de mourvèdre et 50% de surah. Le rendement est de 25 hl/ha et les vendanges sont là aussi manuelles en caisse avec tri à la cave sur table.
J’ai bu ces jours-ci le millésime 2010. Le fruit domine avec des arômes dominants de fruits noirs, des tanins léger et plutôt soyeux. Agréable en bouche, gourmand, vous pouvez le servir en apéritif pour ceux qui aiment un vin rouge légèrement corsé dans ces occasions, mais il se mariera surtout parfaitement avec des viandes blanches ou un lapin à la moutarde. Dans l’idéal, je vous conseille de le carafer une heure avant (sinon ouvrez-le 1h à 1h30 avant) et de le servir à 17° environ… Une valeur sûre de la région, à ne pas louper et qui peut se conserver encore quelques années (au moins 5 ans je pense).
Pour la cuvée Vieilles Vignes rouge 2009, il faudra attendre encore un peu pour avoir mon commentaire, car je n’ai pas encore ouvert une seule bouteille depuis leur arrivée…
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